ParisPhotoFotoFever Normal-e-s Et bla




Dimanche, au matin, ou ce qu'il en reste.

On passe peu par ces pages, contraint d'une part et absorbé de l'autre, par d'autres choses, la plupart peu intéressantes. L'hiver est là, tout à coup, et l'air froid, plutôt sec, en accord avec cette année sèche.

On poursuit la lecture d'Agatha Christie. Très inégal, de manière flagrante dans les nouvelles. De très bonnes choses aussi.

(André Berry). Chaque siècle a son amour – qui est une invention à chaque fois. Qu'en est-il de l'amour de notre siècle ?

Du 9 au 12 novembre, Paris Photo. Le 12, Photo Paris Vintage Fair.
Et du 10 au 12, Fotofever.





On ne mesure jamais assez – et s'inclut dans l'on – l'importance capitale de ne jamais céder à ce que nous appellerons la tentation de la normalité. Travail, famille, sédentarité, etc. Ce ne sont que chaînes, et ceux qui contrarieront ne cherchent qu'à justifier a posteriori le choix des pertes faites, ainsi qu'on préfère les autres dans le même malheur que soi. On lit – mais lit-on ? – Montherlant et Matzneff, on les écoute ; mais les entend-on ? Parfois, il faut également savoir qu'on ne doit pas faire l'expérience de tout soi-même, mais qu'il faut faire confiance à ceux passés avant nous et assez francs pour dépeindre sans fard et tirer les conclusions qu'il faut. La femme fera, en fin de compte, tout ce que lui demande ses gènes (nidifier, générer), et ce que lui demande la norme sociale minimale (couple) ; elle entraînera malgré elle l'homme avec elle, et le tuera par là-même, en bon Procuste volontaire.

On écrivait, lisait sans s'arrêter. Avant que de passer tant de temps, absorbé par des écrans de tailles diverses, qui présentent pixels sitôt oubliés.





Cette idiotie des mots gender-aware condensés. Vous savez, tout ce qu'on lit dans les publications politiquement correctes : citoyen-ne-s, maire-sse-s, écrivain-e-s, chien-ne-s, un-e après-midi ensoleillé-e, lect-eur/trice-s, etc. Je me demande quelle est la ligne officielle concernant la lecture de ces mots ? Connerie d'égalité des sexes. L'égalité n'existe ni dans la nature ni dans la culture ; imposer l'idée consolatrice d'une égalité entre quoi que ce soit, c'est créer de plus grandes distorsions encore. Y a des gens qui ont vraiment du temps inemployé et des complexes d'infériorité à régler.

Regret qu'il n'y ait pas de – ou qu'on n'ait pas été invité au – Japanese Photobook Nerd Dinner, cette année. Oh well.

Le plus grand casse-tête de tous les casse-têtes, c'est la part de veille et celle de sommeil, et ce qu'on fait de chacune. Parce que la limite autorisée est vite atteinte, et qu'au bout c'est le rien.

Allez.



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