Mardi, au matin.
Premier billet pour 2018. Non que dates et temps aient une quelconque importance : artifices utiles à certains, pour calculer et compter, et pour d'autres, mots-reliques qui ne renvoient à rien, ne servent que d'ancre et de cadre, pseudo-nécessités psychiques et sociales. Et peu importe.
Instagram aura au moins eu cela de bien que cette application m'a permis de faire la connaissance avec Rohan Hutchinson, dont le dernier projet An Error Has Occured est superbe et semble connaître un franc succès. Tant mieux pour lui !
Fortes envies de déménagement méridional. On se donne un an.
Fond de café.
Toujours, entre autres André Berry (quelle culture littéraire !) et H. G. Wells (ses Anticipations), dans Agatha Christie, dont on vient de commander d'occasion le troisième volume de l'Omnibus des romans Marple. Je préfère de loin les Marple aux Poirot. On sent à toute page à quelle point Christie préférait celle-là à celui-ci. Commencé à reporter les incipits sur le blog habituel, Le Livre d'Images.
'I read a theory once that the human intellect was like peacock feathers. Just an extravagant display intended to attract a mate. All of art, literature, a bit of Mozart, William Shakespeare, Michelangelo, and the Empire State Building. Just an elaborate mating ritual. Maybe it doesn’t matter that we have accomplished so much for the basest of reasons. But, of course, the peacock can barely fly. It lives in the dirt, pecking insects out of the muck, consoling itself with its great beauty.' (Dr. Ford in Westworld S1). Food for thought.
Il faudrait faire jouer Racine, chez qui la passion est partout et le sexe nulle part, tout nu.
Seen on ICP's IG, regarding Women's March: 'The future is female'. Seriously? Who can write that with a straight face if not a true hypocrit? Who'd entrust future to the most suggestible, nepotic, underhanded half of humankind? True enough, it's not really better to entrust it to the belligerent, gullible, sex-driven other half. Haha.
Très déçu par ce Murder on the Orient Express de Branagh, où l'on a mit du racisme (lol, le docteur noir), de l'action, et de piètres performances d'acteurs et actrices (qu'on pourrait excuser, à la limite, puisqu'ils sont censés jouer des menteurs). Bon, il y a quand même Johnny Depp (pendant dix minutes seulement, alors qu'il est un peu le produit d'appel du film). Mais Poirot musclé et classe (et au piètre accent belge - Branagh aurait dû céder la place à un acteur francophone) ! Poirot est un être à l'apparence et au maniérisme ridicules (et de ce fait il est sous-estimé en permanence). Enfin bon, en fin de compte, c'est ce film qui est ridicule.
On me dit qu'il y a une version japonaise (Special TV dorama - un téléfilm, en gros) qui est très bien. Faudra trouver, faudra voir.
Allez!
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