Mardi, au soir.
On passe assez rarement par ces pages ces derniers temps. Toutefois, on pense assez souvent Tiens il faudrait que je parle de ça ou de ça. Et puis on n'oublie pas, mais le temps manque. Enfin, le temps, ça se prend, me direz-vous, et vous aurez raison. Juste, on fait autre chose, n'est-ce pas.
On se remet un peu aux incipits, histoire de faire place nette de ces piles de livres en attente.
Expo à Tours (jolie ville) fin septembre. C'était plutôt chouette.
Début de grippe ?
L'autre jour, cette émission, très intéressante, sur les "nettoyeurs du web" (arte/thema) – les "modérateurs" qui travaillent dans ces entreprises malaisiennes et philippines, sous-traitant pour Facebook, Twitters & autres BigBrothers, qui décident quel contenu est conforme aux règles de la plateforme – confirme, entre autres, ce qu'on avait supputé en ayant affaire à eux avec LINE (on avait déduit une culture islamiste, pudibonde, aux rapports non-occidentaux avec la nourriture et les animaux de compagnie). Délégations de police et justice privées pour des monopoles de l'image et de la vidéo : la censure sans visage, irrémédiable, incontestable. Métier qui sort de la pauvreté et qui éprouve outre mesure une bonne partie de ceux qui l'exercent.
Au cœur de l'homosexualité masculine, la mère en tant que Femme et tabou.
Pendant les deux semaines de vacances, début septembre, relu une fois encore The Silmarillion : quelle formidable épopée tragique.
Lu aussi, plus récemment, le dernier Houellebecq, Soumission - c'est sorti en poche et se lit vite (c'est très bien écrit, par ailleurs). L'idée de fond est excellente : l'élection présidentielle se joue entre Marine Le Pen et un candidat musulman qui prévaut et applique la charia en France ; la forme est assez peu intéressante, car le tout vu par un professeur d'université que l'élitisme de l'islam (et les épouses de 15 ans) va séduire. Ça redevient intéressant quand on compare les différentes visions de l'islam qu'on trouve ci et là dans les œuvres de Houellebecq, qui fait passer tout et son contraire. Mais bon, pas le meilleur Houellebecq.
Ça y est : on quitte les chemins salariés. Ciao le patron.
Allez.
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