Vendredi, après mi-di.
Mi-avril et il fait bon l'été. Ce n'est pas un temps à s'occuper mais c'est ainsi. Il y a des gens qui ne savent pas ne rien faire, et d'autres qui ne savent pas s'occuper : rien de tout cela ne fait avancer quoi que ce soit.
Toujours des vieilles photos du Japon,
parce que peu importe et pourquoi pas, n'est-ce pas ?
Et tout à coup une recrudescence de visites à la page de ces gargouilles, on se demande pour quoi. Pour voler la photo ? (après gommage du filigrane : c'est du vécu : les gens n'en ont rien à taper de rien). Je ne vois pas d'autre explication, par les temps qui courent. On se demande aussi comment. Et ça je n'en sais rien.
Verre d'eau et Petits Écoliers.
Exercice de style, de sociologie et de biologie, à fin d'éducation des masses : Le Women Are Beautiful est-il transposable, mutatis mutandis, à l'homme ? (Je veux dire : au mâle humain. Voilà une bonne règle à s'imposer pour éviter les foudres féministes : parler de mâles et femelles de l'espèce humaine ; éviter d'utiliser les adjectifs au pluriel quand ce pluriel est dû à un agrégat de mâles et de femelles. D'autres choses encore.)
Ah, l'épineuse question de l'égalité (de traitement) des sexes. Une chose est sûre : du rétablissement d'un équilibre (la réduction des inégalités, encouragent-ils/elles à tort) à la discrimination positive, il n'y a qu'un pas qui est déjà franchi. Un peu comme le racisme anti-blanc, par exemple dans les bas échelons (au sens administratif : les guichets) de la Sécu ou autres (la raison étant évidente) : essayez voir, haha.
Scandale des examens des universités de médecine au Japon. Résumé en anglais. En gros, on n'admet pas les femmes, en fait ; car la plus grande partie ne pratiqueront pas la médecine (entre les lignes : elles ne sont là que pour trouver un mari, et arrêtent les études / de travailler dès la première mise-bas). Le discours d'entrée de cette année : c'est la faute à la société et aux parents (les filles doivent être des choses mignonnes et se trouver un mari avec une bonne situation). D'autres choses encore.
Notre-Dame. J'ai bien aimé le billet de kwartito.
Tout cela donne quelque peu à réfléchir (notez, réfléchir est une activité largement surévaluée). Une bottom line à la Nietzsche serait probablement : l'homme est un animal qui ne se prend pas pour de la merde. Ou : l'homme est un animal qui oublie, parce que ça l'arrange bien, qu'il en est un. Ou quelque chose dans cette ligne-là. On a lu et entendu beaucoup de choses autour de la culture, forcément, et de l'histoire ; comme quoi ça serait ces créations de l'esprit (dans tous les sens de l'expression, et avec des points d'interrogation à la Wittgenstein au premier chef) qui nous différencient des bêtes (et ici je suppose qu'il faut lire : des animaux, d'une part, et des fanatiques barbus en tous genres, d'autre part). Faut-il réellement mettre au pinacle le fait qu'on ait conscience de nos coquillages ou terriers (car peut-on ne pas créer d'abri ? voilà une bonne question), et la préservation des plus anciens ? Bien sûr, rapport aux quelques centaines de millions d'euros récoltés (quelle pauvre pacotille ! et pourtant il a fallu toute la force de la télévision et du merchandising modernes pour y parvenir !), il devrait y avoir une sorte de prélèvement sur les surprofits pour entretenir les monuments (sous peine de cessation d'activité : eh oui, la carotte c'est bien, le bâton c'est mieux) qu'on ne peut plus construire du fait de la disparition de l'esclavage de facto depuis les années 1930. Et bien sûr, plein de gens qui ne trouvent pas de travail devraient plutôt être orientés d'office vers l'artisanat. C'est un peu ça, la vraie redistribution des richesses : que chacun y contribue comme il peut. Enfin bon, peu importe, tout ça : des poussières, des miettes, un instant indifférencié, l'espèce humaine, et une belle catastrophe.
Allez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire