Jeudi au matin.
Deux semaines, et un peu plus, de Japon. Choses ci et là, Osaka, Tokyo, Kobe, belle-famille, connaissances et amis. Les gens régis par leur "smartphone", plus encore qu'avant : avant-goût d'une dépendance dont on ne voit ici que les prémices.
Projets pop-up et autres : on attend la publication d'un petit bouquin, termine une commande pour une BD, avance dans une idée de livre, devrait se mettre à la réalisation de livres d'artiste à partir de tous les projets refusés cette année (principalement pour raison de coût : impossible de faire publier un livre qui coûterait plus de 4€ à fabriquer, transport et entreposage compris). Enfin bref.
Bientôt le retour noëllien, s'il s'avère possible, car le pays, et plus particulièrement la capitale, est bloqué par une bande d'idiots. Car l'intelligence moyenne de gens rassemblés décroît proportionnellement au nombre de personnes présentes dans cet agrégat : plus on est, plus on est con.
Fond de café.
Le droit de grève et de manifester, en France, est foncièrement inégalitaire : seuls ceux qui se peuvent le permettre financièrement l'exercent. Les syndicats "ouvriers" (qui sont des groupes de pressions similaires aux "lobbys"), du fait de leurs fonds massifs, accentuent cette inégalité. Que les professions libérales et les indépendants fassent grève, serait une bonne surprise ; mais quand ils ne travaillent pas, eux, ils ne gagnent rien, et bon nombre vivent sous le seuil de pauvreté. Il faut conclure que les salariés, et à plus forte raison les fonctionnaires, sont des nantis en position généralement très confortable (ce dont ils ne s'accomodent pas même), protégés plus fortement en France qu'ailleurs contre toute modification de la situation de l'entreprise, en particulier contre le licenciement (de nombreux salariés préférant faire couler l'entreprise plutôt que de céder sur quelque point).
De plus, ce droit de grève s'exerce en proportion des désagréments qu'il occasionne à un maximum autres personnes : plus les gens peuvent entraver la liberté des autres, plus ils font grève. Ceci est très clairement un délit. Empêcher la libre circulation des biens et des personnes, empêcher les gens de travailler, c'est un crime, en plus d'être le symptôme d'égocentrisme personnel et de classe (les grévistes n'en ont rien à foutre des autres, qui cotiseront bien à leur place).
Les journalistes sont une profession dont les privilèges en ont fait une caste intouchable. Sous prétexte d'objectivité (concept vide de sens) et de droit à l'information (un concept créé de toutes pièces par les journalistes afin de nier les libertés individuelles des non-journalistes), les journalistes poursuivent leurs propres programmes selon leurs préférences particulières, avec pour but principal la croissance de leur audience et conséquemment de leurs revenus, leur activité étant au premier chef lucrative, non point d'intérêt public. LA prise de position anti-institutCe qu'ils reprochent bien entendu à la plupart des gens, institutions et entreprises qu'ils attaquent. Ceci tenant entre autre à la culture envieuse des Français.
Ce facteur "envie" joue également concernant les actions des grévistes. Un autre facteur capital de ces événements est que se plaindre est quelque chose de l'ordre d'un sport national français. Tout cela a bien entendu à voir avec une attention démesurée portée par chacun à son nombril. Un égocentrisme geignard et envieux : voilà ce qui gangrène la France présentement, qui n'est certainement pas un pays où il ferait bon vivre.
Ajoutons à cela que les grévistes persévérant pendant cette période d'intense activité économique (décembre et fêtes) creusent leur propre tombe et celle de leurs compatriotes, la plupart des citadins étant condamnés à faire leurs commandes de noël sur AMAZON. Haha.
Ceci vite dit, et schématisé, bien entendu ; néanmoins dans un souci honnête du détail et de la bonne foi qui est bien absent de tous les débats et revendications publicisées. Et suite au prochain numéro.
Allez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire